« Rebelles » d’Anna Godbersen

Hello tout le monde!

Comment allez vous? J’ai une nouvelle chronique pour vous ce soir, une chronique sur un livre du genre « jeunesse ». Genre que j’apprécie que très peu, voir pas du tout mais la quatrième de couverture m’avait beaucoup intéressée car l’histoire fait penser à la série Tv Gossip Girl. C’est le même genre excepté que l’histoire se passe au XIXème siècle.

Rebelles, Anna Godbersen. (tome 1)

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Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu’à l’aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan… en 1899.

J’ai eu peur au début, je n’étais pas dedans, je ne m’attachais pas aux personnages et comme je le redoutais, le style fort simple qui fait jeunesse me rebutait. Mais passer outre ces détails, quand je me suis enfin décidée à rentrer pleinement dans l’histoire, ça m’a beaucoup plu.  Rebelles est le premier tome d’une saga et je pense qu’elle peut être un vrai plaisir à lire.

Un plaisir à lire mais plus particulièrement pour les filles (comme la série Tv d’ailleurs qui plaît quand même plus aux filles qu’aux garçons même s’il y a quelques exceptions) On baigne entre complots et amour et la société américaine est peint selon la société de 1899 : les robes au corset, les bals, les mariages arrangés, les bourgeois d’un côté, les domestiques de l’autre…

On suit la vie de personnes de haut rang (exceptée Lina, la domestique) qui vivent à Manhattan. Et là, ce qui m’a gêné c’est qu’on est en plein dans des personnages caricaturaux. Cliché quand tu nous tiens… Par exemple, nous avons Elizabeth qui doit épouser une personne de sa classe, un dénommé Henri, mais ce n’est pas lui qu’elle aime car malgré le fait qu’il soit beau, riche et séduisant, Elizabeth est amoureuse d’un pauvre, Will, le clocher de sa famille. Puis, nous avons la méchante, la manipulatrice prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut et ici, ce qu’elle veut, c’est Henri. Oui celui que sa « meilleure amie » doit épouser. Puis, il y a Diana, la petite soeur de Elizabeth, attentive à tout ce qu’elle voit. C’est d’elle que Henri est amoureux. Et oui pour finir, il y a ce fameux Henri, qui apparaît comme coureur de jupons au début jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de Diana. Bon et à côté de cela, nous avons les domestiques et les parents de nos protagonistes qui se mêlent de la vie de leurs enfants comme on le faisait au XIXème siècle.

Quand nous sommes en plein dans les clichés visités et revisités beaucoup de fois, cela peut être agaçant et ça m’avait un peu dérangé aussi au début mais finalement, on s’y habitue et on oublie. J’ai fini par voir en Pénélope la Blair Waldorf que j’aime tant, et on se demande jusqu’où elle va aller pour empêcher ce mariage. Bien sur les ragots viennent à elle mais ici, pas avec le téléphone portable comme dans les temps modernes, on laisse tomber des petits billets par terre ou on les fait passer par de parfaits inconnus qui ont l’amabilité de ne rien lire. C’est amusant, c’est divertissant, c’est léger, c’est simple.

Puis, on arrive à la fin du roman. Ce premier tome se termine de manière surprenante pour le lecteur. On ne s’y attend pas et cela donne énormément envie de connaître la suite. Pour conclure, malgré ses défauts,  j’ai tout de même envie de retrouver les vies de nos personnages et de voir ce qu’il va leurs arriver. On découvre en plus de tout le reste que les personnes riches ne nagent pas pour autant dans le bonheur que ce soit dans les rapports familiales, d’amitié ou amoureux. Vous vous voyez vous épouser une personne que vous n’aimez pas car il est de la même classe que vous ? Comment réagiriez vous si votre meilleure amie épousait celui que vous désirez ? L’auteure a su bien mettre en avant ce genre de questions et a su montrer les rapports compliqués qu’il peut y avoir dans la vie. Qu’on soit riche ou non, au fond nous sommes tous pareils.

4 réflexions sur “« Rebelles » d’Anna Godbersen

  1. Rebelles traîne dans ma wishlist depuis un sacré bout de temps… Moi qui n’aime pas vraiment la série Gossip Girl, je me dis que j’ai des chances d’aimer cette histoire, grâce à un contexte historique et une société totalement différents des notres. :)

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