« Jessie » (Stephen King)

Comme je l’ai déjà dis des centaines de fois, Stephen King est un de mes auteurs préférés. C’est toujours avec grand plaisir que je lis ses livres. Jessie ne fait pas exeption à la règle, c’est encore une fois une histoire géniale qu’à crée King. Une femme, Jessie subit depuis des années les jeux pervers de son mari (une menotte sur la couverture vous donne l’idée de quoi il s’agit). Mais ce jour là, elle en a marre et décide de tout stopper en se défendant contre lui. C’est avec un coup violent qu’elle va le tuer et que notre pauvre Jessie se retrouve attachée au lit sans possibilité de sortir.

Ce que j’ai adoré pour commencer est le huis clos très bien travaillé de l’auteur. J’avais très peur de m’ennuyer car exepté les premières pages du livre, nous avons ensuite qu’un seul personnage, Jessie. Mais finalement, une femme attachée à un lit laisse ressortir des souvenirs atroces. Elle se parle à elle même en faisant intervenir des personnes qu’elle connaît. Jessie dialogue avec eux mais c’est à elle seule qu’elle parle puisque n’oubliez pas, qu’il n’y a qu’elle.

La terreur du livre est beaucoup psychologique mais pas que car personnellement, être attachée à un lit, dans une maison au milieu de nulle part, avec la porte d’entrée non vérouillée n’est pas rassurant, bien au contraire. On laisse son imagination débordé, on pense, on s’inquiète. On tente de trouver des solutions complètement dingues pour sortir de là. Comment sortir ses mains menottés ? Je vous conseille de lire ce livre si vous voulez savoir ce qui va arriver à Jessie, si elle va s’en sortir. La tension monte quand un chien entre dans la maison et mange son mari ou quand elle aperçoit quelqu’un dans la maison aux formes bizarres. La peur est capable de vous faire faire les choses les plus improbables.

J’ai encore une fois passé un très bon moment avec une histoire de Stephen King. Dans celui-ci, l’atmosphère est lourde, opressante. Des secrets remontent à la surface et on s’interroge sur l’avenir incertain du héros.